Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a déclaré mardi que « les lignes directrices du Brexit » visent à offrir « certitude et clarté » aux citoyens, aux entreprises et aux autres États membres concernant ces négociations.

Le Royaume-Uni, qui ne participera pas au sommet, a annoncé lundi qu’il enclenchera formellement le processus de divorce d’avec l’Union européenne le 29 mars. Cela plongera l’UE dans au moins deux années d’incertitude, puisqu’aucun membre n’a jamais claqué la porte du bloc.

Les deux camps auront jusqu’en mars 2019 pour s’entendre, mais les pourparlers pourront être prolongés d’un commun accord. Ils tenteront, si possible, de négocier un nouveau partenariat entre le Royaume-Uni, la cinquième économie mondiale, et un vaste marché commun de 500 millions de personnes.

Les Britanniques ont voté en faveur d’une sortie de l’UE après 40 ans lors d’un référendum organisé en juin dernier.

M. Tusk a de nouveau déploré le départ de Londres, tout en rappelant que la priorité sera maintenant de « créer autant de certitude et de clarté que possible pour tous les citoyens, toutes les entreprises et tous les États membres qui seront touchées négativement par le Brexit, ainsi que nos partenaires importants et nos amis à travers le monde ».

Le sommet fournira au négociateur de l’UE, l’ancien ministre français de l’Agriculture et député européen Michel Barnier, des grandes lignes pour encadrer ses discussions avec son interlocuteur britannique.

(The Associated Press