Le FMI a réduit cette semaine de 0,1 point de pourcentage ses prévisions de croissance pour l’année, à 3,1%, notamment en raison de la décision du Royaume-Uni de claquer la porte de l’Union européenne (UE), a indiqué Christine Lagarde.

Elle a pris la parole au terme d’une rencontre avec le Premier ministre chinois Li Keqiang et des leaders de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale du Commerce et d’autres organisations avant une réunion, cette fin de semaine, des dirigeants financiers du G20.

Elle a déclaré que le FMI souhaite prioritairement la disparition de l’incertitude qui entoure le Brexit, de manière à clarifier le rôle que jouera dorénavant le Royaume-Uni dans l’économie mondiale.

Christine Lagarde a dit qu’avant le vote britannique, le FMI était sur le point de rehausser ses prévisions de croissance de 0,1% en raison d’améliorations au Japon, en Chine et dans 17 pays de la zone euro. Elle s’est dite « déçue » que le Royaume-Uni ait voté en faveur d’une sortie de l’UE.

Les investisseurs épieront la rencontre du G20 dans l’espoir que les États-Unis, la Chine, l’Allemagne et les autres interviendront pour relancer l’économie de la planète.

Li Keqiang, qui dirige l’économie chinoise, a demandé vendredi une coordination plus étroite des politiques économiques. Il a dit que les gouvernements qui sont en mesure de le faire devraient augmenter leurs dépenses. Il a aussi proposé une réforme des marchés financiers et du travail.

avec The Associated Press