Le Régime de pension agréé collectif (RPAC) et le régime volontaire d’épargne-retraite (RVER) récoltent seulement 8 % des votes des Canadiens. Ces résultats sont tirés d’un sondage commandité par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

De plus, près de 60 % des travailleurs du pays affirment ne pas être en mesure de cotiser plus pour leur retraite. Lorsqu’on leur demande quel est le meilleur moyen dont dispose le gouvernement pour les aider à épargner, seulement 18 % des répondants citent une hausse obligatoire du RPC/RRQ.

« Peu importe la façon dont on pose la question, moins de 20 % des Canadiens semblent d’accord avec l’idée de mettre plus de leur argent dans le RPC ou le RRQ, explique Martine Hébert, vice-présidente principale et porte-parole nationale de la FCEI. Il est important que les élus sachent que les travailleurs choisiraient de cotiser davantage à un REER, à un CELI ou à un autre instrument d’épargne-retraite privé, plutôt qu’obligatoirement au RPC ou au RRQ.»

Trente-neuf pour cent des travailleurs canadiens interrogés pensent que le meilleur moyen dont dispose le gouvernement pour les aider à épargner davantage en vue de leur retraite est de contrôler les dépenses publiques pour réduire les impôts.

Trente-sept pour cent des répondants soutiennent qu’il faut créer de nouveaux incitatifs pour encourager les gens à épargner. On a posé les mêmes questions aux propriétaires de PME qui ont indiqué que la hausse du RPC/RRQ est parmi les options qu’ils privilégient le moins, à 5 %, pour favoriser l’épargne-retraite.