Cette tendance se traduit notamment par des hausses actuelles et futures de l’espérance de vie, d’après l’Étude de mortalité des bénéficiaires de prestations de retraite, de survivant et d’invalidité du Régime de pensions de Canada. L’étude actuarielle du BAC présente une analyse historique détaillée de la mortalité des bénéficiaires du RPC au cours de la période de 1990 à 2013.

Ainsi, même si la mortalité diffère par type de prestations, la longévité de tous les groupes s’est améliorée. Pour les bénéficiaires de la prestation de retraite, l’espérance de vie à 65 ans a augmenté de 2,5 années au cours des deux dernières décennies, atteignant 20,5 années en 2013.

Généralement, la mortalité des bénéficiaires des prestations les plus élevées est inférieure à celle des bénéficiaires des prestations les moins élevées. Cependant, la longévité s’est améliorée à tous les niveaux de prestations. Pour les deux sexes, les différences dans les espérances de vie à 65 ans entre ceux ayant des prestations maximales et ceux ayant des prestations moins élevées sont demeurées relativement stables, soit environ 2 années pour les hommes et 1,5 année pour les femmes.

La mortalité des bénéficiaires de prestations de survivant est plus élevée que celle de la population générale, possiblement en raison du stress engendré par la perte du conjoint. Elle s’est toutefois améliorée au cours des deux dernières décennies. En 2013, l’espérance de vie à 65 ans des bénéficiaires survivants était de 19,5 ans, ou environ un an de moins que celle d’un bénéficiaire de prestations de retraite du même âge.

La mortalité des bénéficiaires de prestations d’invalidité est considérablement plus élevée que celle de la population, à cause des conditions à remplir pour recevoir la prestation. Les taux chez ceux qui étaient âgés de 50 à 64 ans en 2011 étaient en moyenne six fois plus élevés que ceux de la population générale. La mortalité des bénéficiaires invalides a quand même diminué, mais moins que celle de la population générale.