Les 1 % détenaient une part de 10,3 % des revenus totaux en 2012 au Canada, une baisse par rapport à 10,6 % en 2011, et une part bien inférieure au sommet historique de 12,1 % atteint en 2006, indique l’agence fédérale.

Par contre, la part du revenu des 1 % au Québec a quant à elle augmenté « modérément » de 2011 à 2012, précise Statistique Canada. Au Nouveau-Brunswick, cette part a également augmenté « légèrement » durant la même période.

Pour faire partie du club sélect en 2012, Statistique Canada a estimé qu’on devait déclarer un revenu total d’au moins 215 700 $, une hausse de 3000 $ par rapport à 2011.

Statistique Canada note par ailleurs que la situation au Canada tranche avec celle observée aux États-Unis, où la part du revenu des 1 % a augmenté, pour passer de 18 % en 2006 à 19,3 en 2012.

L’agence souligne aussi que les Canadiennes étaient presque deux fois plus présentes dans cette catégorie en 2012 qu’en 1982; ainsi, un « super-riche » sur cinq en 2012 était une femme.

Enfin, même si l’Ontario possède toujours la plus grande proportion des 1 % au pays en 2012, avec 41,5 %, cette proportion n’a cessé de diminuer depuis qu’elle a atteint un sommet de 51,7 % en 2000.

La proportion de ce groupe vivant au Québec était relativement stable durant la période, passant de 17,2 % en 2000 à 16,6 % en 2012, indique Statistique Canada. Le Nouveau-Brunswick, le Manitoba et la Nouvelle-Écosse ont tous vu diminuer la proportion de leurs « super-riches » entre 2000 et 2012.