Ce nouveau groupe de travail indépendant, la Table ronde pour propulser l’innovation, sera présidée par Salil Munjal, associé commandité de Yaletown Partners, une société de placement privé dédié au financement des entreprises technologiques au stade de croissance. Quant aux membres, il s’agira de chefs de file des milieux de l’investissement canadiens issus notamment de caisses de retraite, de banques, de fondations, de sociétés de capital de risque et de fonds de capital-investissement.

« Le Canada accuse un retard par rapport à d’autres pays en ce qui concerne le développement de sociétés technologiques de taille importante qui sont en tête de marché, a souligné Salil Munjal. Cette table ronde sera l’occasion d’explorer de nouvelles stratégies pour augmenter l’apport de capitaux de croissance servant à développer une nouvelle génération de sociétés de grande taille au Canada ».

La table lancera ses activités en septembre 2016. Elle concentrera ses efforts sur les problèmes d’évolution que connaissent les entreprises canadiennes des secteurs de la technologie et de l’innovation en raison de l’insuffisance du financement de croissance au-delà des stades de la création et du démarrage. Elle mènera notamment des consultations auprès des intervenants du secteur, des investisseurs et des chefs de file financiers, avant de formuler ses recommandations au début de 2017.

La table ronde doit effectuer des recommandations pratiques sur la façon de faire évoluer les entreprises qui seront concurrentielles sur la scène internationale dans différents secteurs, dont ceux des technologies, des technologies propres, des sciences de la vie et de la fabrication de pointe.

« Les marchés financiers canadiens sont essentiels pour aider les entrepreneurs lors de la phase de démarrage, qui est cruciale, mais aussi plus tard dans la chaîne de financement, lorsque leur société évolue pour devenir un chef de file sur son marché. Les recommandations de la table ronde aideront à accélérer la croissance des entreprises canadiennes et à mieux positionner l’économie du pays pour qu’elle se développe avantageusement et crée des emplois », a témoigné Lou Eccleston, chef de la direction du Groupe TMX.