Malgré tout, afin d’atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés, ils doivent être des gestionnaires étoiles.

Tomas Chamorro-Premiuzic, président directeur-général de Hogan Assessment Systems, professeur en psychologie d’entreprise à l’Université London College et blogueur pour le Harvard Business Review, propose quatre tactiques pour transformer les équipes B en équipes A.

Pour lire le blogue original (en anglais)

Vision

Avoir une vision, une stratégie ou encore une mission est la première chose qui permettra de transformer une équipe moyenne en équipe super performante.

« Oui, c’est vrai que toutes les équipes ont besoin d’une vision, même les équipes A. Cependant, avec une équipe A, vous pouvez leur donner un portrait abstrait du futur ou de l’objectif à atteindre dans le temps sans inclure une stratégie afin d’y arriver. Si votre équipe n’est pas exceptionnelle, assurez-vous que votre but est clairement défini et compris », explique Tomas Chamorro-Premiuzic.

Ce but doit être élevé sans être inatteignable.

« Il doit y avoir un plan d’attaque, avec des marques à atteindre et des tactiques qui permettront à l’équipe de comprendre les prochaines étapes », dit-il.

Analyse

Des dirigeants visionnaires et omniscients, cela n’existe pas. Même les plus expérimentés et les plus intelligents prennent de meilleures décisions lorsqu’ils ont les bonnes données entre les mains.

« Les données éliminent le biais et la politique tout en créant une culture d’équité et de transparence. Les statistiques permettent également de souligner la performance individuelle », écrit Thomas Chamorro-Premiuzic.

Selon lui, l’intuition ne doit pas être mise de côté puisqu’elle permet de transformer des données brutes en actions concrètes. De plus, plusieurs problématiques ne peuvent être résolues avec des statistiques.

« Il reste qu’une équipe capable de mesurer ses performances aura toujours un avantage », souligne-t-il.

Rétroaction

« Plusieurs analyses méta-analytiques ont démontré que la rétroaction, individuelle ou d’équipe, améliore les performances d’environ 25 % », précise Thomas Chamorro-Premiuzic.

Cette hausse est significative et les gestionnaires d’équipes dites « moyennes » devraient s’assurer d’offrir une rétroaction adéquate.

L’auteur précise que la rétroaction n’est pas seulement importante pour corriger les erreurs et s’améliorer, mais également parce qu’elle permet à l’équipe d’ajuster ses efforts.

« L’essence de la motivation est l’autorétroaction. Cependant l’autorétroaction n’est qu’efficace que lorsqu’elle accompagné d’une rétroaction convenable », écrit-il.

Moral

Le moral est la clé de l’engagement. Le dirigeant doit s’assurer que tous les membres de son équipe gardent le moral.

« Vous avez peut-être une équipe B, mais s’ils partagent des valeurs et des motivations communes, ils vont s’assurer que tous réussissent en s’investissant le plus possible pour atteindre l’objectif », explique l’auteur.

Ce qui peut sembler logique n’est pourtant pas suivi par plusieurs gestionnaires.

« Trop de dirigeants se concentrent uniquement sur les processus administratifs », souligne-t-il.

Thomas Chamorro-Premiuzic croit que tous les dirigeants devraient aider les membres de son équipe et s’assurer de la cohésion.