Les soins de la santé pour croître sur les marchés émergents

Les parents qui ont un revenu élevé peuvent avoir avantage à donner de l’argent à leur enfant majeur pour que celui-ci paie lui-même ses frais médicaux plutôt que de les lui payer, d’après un fiscaliste.

Selon le cas, un enfant de 18 ans et plus pourrait ainsi profiter du crédit d’impôt remboursable pour frais médicaux disponible tant au fédéral qu’au provincial. Ces crédits peuvent lui permettre de se faire rembourser, en 2013, jusqu’à 1 142 $ au fédéral, et 1 130 $ au provincial, constate Christian Filteau, associé en fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton.

Avant de recommander cette stratégie afin de réduire l’impôt d’une famille, quelques précisions s’imposent, précise Christian Filteau.

« L’enfant majeur doit gagner un revenu d’emploi ou d’entreprise minimum pour avoir droit au crédit. Il doit déclarer un minimum de 3 333 $ au fédéral et de 2 895 $ au provincial, en 2013, constate-t-il. Ces montants n’incluent pas les bourses d’études. »

De plus, si l’enfant majeur gagne un revenu trop élevé, celui-ci peut perdre l’avantage fiscal du remboursement. « Le jeune ne doit pas dépasser des seuils de revenus, qui s’établissent à 21 870 $ au Québec, et à 25 278 $ au fédéral », précise Christian Filteau.

L’analyse au cas par cas des besoins de la famille est primordiale, car lorsque les parents ont des revenus plus faibles, il peut être plus avantageux qu’ils profitent des crédits d’impôt remboursables pour frais médicaux, selon Christian Filteau.

« Si un parent n’a pas un revenu élevé, il peut être plus intéressant de réclamer les crédits dans les mains du parent. Il faudra que le parent ait un revenu d’au plus 21 870 $ au Québec, et de 25 278 $ au fédéral. »

Photo Bloomberg