Finance islamique : quatre éléments clés
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Non aux gains injustes

La Riba, en Arabe, représente les gains d’exploitation « injustes » fait dans le commerce ou les affaires.

Concrètement, ça signifie que les revenus d’intérêt trop élevé ne sont pas bien vus au sein des pratiquants de la religion musulmane.

De plus, l’augmentation importante d’un taux d’intérêt suite à un emprunt est également prescrite par cette règle.

Éviter la spéculation

La loi islamique, nommée la charia, interdit ce qui est appelé « Maysir » et « Gharar » qui implique des contrats d’investissement où il est impossible de prédire les revenus dans le futur.

Ainsi,  l’utilisation des instruments dérivés classiques est impossible dans le secteur bancaire islamique, qui a développé son propre marché bancaire pour contourner cette situation.

Ajuster ses investissements aux principes

La charia interdit à ses fidèles d’investir dans des entreprises qui fournissent des biens et des services ne répondant pas aux principes islamiques.

Par exemple, les investisseurs musulmans ne peuvent investir dans des sociétés porcines ou encore d’alcool.

Partage des profits…et des pertes

Un des principes clés est l’obligation de partager à la fois les profits et les pertes.

Concrètement, les banques doivent participer au capital d’un projet et chaque partie recevra des bénéfices qui sont proportionnels à son apport. Si jamais la société fait une perte, elle sera également assumée proportionnellement par les participants.