Même si le conseil d’administration a suggéré unanimement de prolonger de six mois le passage de madame Leroux lorsque son deuxième mandat sera complété, en mars 2016, cette dernière a martelé samedi qu’elle n’était pas à l’origine de cette demande.
Le dossier a fait partie des discussions de la 14e assemblée générale annuelle de la coopérative établie à Lévis, où les membres ont finalement décidé de reporter le vote sur cette question au mois de septembre.
Selon ce qui a été permis d’apprendre, certains membres voudraient continuer à débattre de cette proposition du conseil d’administration avant de se prononcer.
En marge de son discours aux membres, madame Leroux a plaidé pour l’instauration d’un « plan de transition », notamment puisque le dirigeant du Mouvement Desjardins est choisi à la suite d’une élection plutôt que d’être nommé, comme c’est le cas au sein des banques.
Élue en 2008, madame Leroux a toutefois estimé qu’il reviendra à son successeur ainsi qu’au conseil d’administration de déterminer le cadre du plan de transition.
Si elle devait demeurer au Mouvement Desjardins après mars 2016, la rémunération de Mme Leroux serait réévaluée, a-t-on indiqué. En 2014, son salaire total a progressé de 3,9 pour cent pour s’établir à 3,69 M$. Au 31 décembre 2014, l’ actif total du Mouvement Desjardins s’établissait à 229,4 G$, en hausse de 8,2 %.
Le mois dernier, l’institution a affiché un excédent de 1,59 G$ avant le versement de ristournes à ses membres pour son exercice, en hausse de 4,1 % par rapport à 2013. Au 31 décembre 2014, l’actif total du Mouvement Desjardins s’établissait à 229,4 G$, en hausse de 8,2%.