Elle a affiché mardi un résultat net de 44,6 M$, ou 1,19 $ par action pour le deuxième trimestre 2017, par rapport à 45,7 M$, ou 1,43 $ par action, à la même période il y a un an.

Pour la période de trois mois terminée le 30 avril, ses revenus se sont établis à 238,8 M$, en progression de 5 %, stimulés notamment par l’acquisition des activités canadiennes de CIT Group réalisée l’an dernier.

Abstraction faite des éléments non récurrents, la Laurentienne a engrangé un profit ajusté de 51,6 M$, ou 1,39 $ par action, par rapport à 46,7 M$, ou 1,46 $ par action, au deuxième trimestre en 2016.

Les dépôts de particuliers ont totalisé 20,7 G$ au 30 avril 2017, soit 0,3 G$ de moins qu’au 31 octobre 2016, en raison surtout de la baisse des dépôts à terme obtenus par l’intermédiaire des courtiers et des conseillers indépendants et du réseau de succursales.

Cette performance trimestrielle a en partie répondu aux attentes des analystes sondés par Thomson Reuters, qui tablaient sur un profit ajusté par action de 1,37 $ sur des recettes de 240 M$.

L’automne dernier, l’institution financière avait annoncé un plan de transformation visant à faire passer son réseau de 150 à 100 succursales, ce qui devrait se traduire par l’élimination de 300 postes une fois que le processus sera complété.

Cet élément a représenté une charge de restructuration de 1,25 M$ au cours du trimestre alors que les frais liés à l’intégration de CIT Group ont été d’environ 5 M$.

La Banque a indiqué que le prix payé pour l’acquisition de l’entreprise américaine Northpoint Commercial, annoncée le 18 mai, était estimé entre 325 et 350 M$.

Le conseil d’administration a par ailleurs haussé le dividende sur les actions ordinaires de 0,61 $ à 0,62 $ par action. Un dividende trimestriel régulier de 0,62 $ par action a été déclaré et sera versé le 1er août 2017 aux actionnaires inscrits à la fermeture des affaires le 4 juillet 2017.

Avec la Presse Canadienne