L’institution financière québécoise a dévoilé mardi un bénéfice net de 54,8 millions de dollars (M$), ou 1,48 $ par action, en hausse de 21 % par rapport au troisième trimestre l’an dernier.

« Nous avons enregistré des résultats solides au troisième trimestre, notamment un rendement des capitaux propres ajusté de 13,0 %. La croissance des Services aux entreprises, tant en interne qu’au moyen d’acquisitions, a permis aux revenus de croître. Je suis également ravi de l’acquisition récente de NCF qui a été conclue au début du mois d’août. Entre-temps, nous continuons de nous concentrer sur la réalisation de notre plan d’affaires. La mise en œuvre de notre système bancaire de base pour les activités de B2B Banque et des Services aux entreprises à la fin de l’exercice nous procurera la souplesse requise pour manœuvrer dans le contexte actuel et renouveler notre gamme de produits et services », a indiqué François Desjardins, président et chef de la direction.

Abstraction faite des éléments non récurrents, dont une charge de restructuration avant impôts de 2,2 M$, la banque a engrangé un profit ajusté de 59,9 M$, ou 1,63 $ par action, en progression de 30 % sur un an.

Pour la période de trois mois terminée le 31 juillet, ses revenus se sont chiffrés à 248 M$, en hausse de 8 %. Cette progression est notamment attribuable aux activités du prêteur aux entreprises CIT Canada.
John Aiken, de Barclays Capital, a souligné que le bénéfice ajusté par action de 1,63 $ affiché par la Laurentienne avait dépassé sa prévision, qui était de 1,54 $ par action.

Dans une note envoyée par courriel, il a noté la croissance de 9 % des prêts et acceptations, à 34,9 M$, par rapport à la même période en 2016.

Depuis le début de l’année, fidèle à son intention de fusionner ses succursales au cours des 18 prochains mois, la Laurentienne a fusionné 41 succursales. Son objectif vise à faire passer son réseau de 150 à 100 points de service. En avril, 23 succursales n’offraient que des conseils financiers.

La Banque Laurentienne a indiqué que le modèle de ses succursales sera modifié pour se concentrer sur la prestation de conseils financiers et ce pendant la migration des clients vers des plateformes électroniques et Web, d’ici décembre 2018. Aussi, à compter du le 1er novembre, les Services aux particuliers au Québec ne consentiront plus des prêts hypothécaires résidentiels que par l’intermédiaire du réseau de succursales et non par l’entremise du réseau de courtiers en prêts hypothécaires.

Le rendement des capitaux propres attribuables aux actionnaires s’est établi à 11,8 %, alors qu’il avait été de 11,2 % à la même période l’an dernier.

À noter que la Banque a fait l’acquisition de NCF, société américaine de financement d’inventaire non bancaire qui détient un portefeuille d’environ 1 027 M$. La transaction a été conclue le 11 août 2017. Le prix d’acquisition, sous réserve des ajustements aux prix d’acquisition postclôture habituels, est estimé à 326 M$ et sera fondé sur la valeur comptable de l’actif net de NCF à la date de clôture, y compris une prime d’environ 136 M$. Dans le cadre de la transaction, la Banque a également remboursé les facilités de crédit de NCF d’environ 850 M$.

Le conseil d’administration a déclaré un dividende trimestriel régulier de 62 cents par action sur les actions ordinaires payable le 1er novembre 2017 aux actionnaires inscrits à la fermeture des affaires le 2 octobre 2017.