Il y a un an, la coopérative avait profité d’un gain net de 53 millions de dollars (M$) lié à l’acquisition des activités canadiennes de l’assureur State Farm ainsi que d’un gain de couverture de 35 M$.

Desjardins, qui dévoilait jeudi ses résultats du premier trimestre, a ainsi vu ses excédents avant ristournes s’établir à 382 M$ pour la période terminée le 31 mars dernier, comparativement à 464 M$ l’an dernier.

Abstraction faite de ces deux éléments non récurrents, le groupe coopératif aurait constaté une légère croissance de 6 M$ de ce résultat.

Ses revenus d’exploitation ont été de 3,49 G$, en baisse de 3 % comparativement au premier trimestre de l’exercice précédent.

Un recul de huit points de pourcentage a également été constaté du côté des ratios des capitaux propres, un indicateur de rendement clé dans le secteur financier, qui se sont établis à 7,1 %.

Le Mouvement Desjardins explique cette baisse par le recul des excédents ainsi que par une progression de sa base de capital dans le dans le cadre des accords internationaux de Bâle III, qui obligent les institutions financières à conserver de plus importantes réserves de capital.

Par voie de communiqué, le nouveau président et chef de la direction du groupe, Guy Cormier, ne s’est pas formalisé de ces diminutions, préférant mettre l’accent sur le rôle de la coopérative.

« Notre performance est ce qui nous permet de remplir notre mission coopérative à l’avantage de nos membres et de nos collectivités », a-t-il indiqué.

Au cours du trimestre, l’actif de Desjardins a affiché une progression d’environ trois pour cent pour s’établir à 255,1 G$.

Dans le secteur des particuliers et des entreprises, les excédents avant ristournes aux membres ont été de 211 M$, en hausse de 7,65 %. Cette performance est attribuable à la hausse des ventes de produits financiers par le réseau des caisses et la croissance des activités de crédit et de financement.

Du côté de la gestion de patrimoine et de l’assurance de personnes, les excédents sont demeurés relativement stables, à 97 M$.

Ils ont toutefois plongé de 49 % dans le secteur de l’assurance de dommages, à 39 M$, encore une fois en raison du gain non récurrent réalisé l’an dernier lié à l’acquisition des activités de State Farm au Canada.