Pour la période de trois mois terminée fin juillet, l’institution torontoise a dégagé un bénéfice net de 1,85G$ ou 1,45$ par action, comparativement à 1,8G$ ou 1,40$ l’action à la même période il y a un an.

En excluant certains éléments, le bénéfice par action s’est établi à 1,47$, ce qui est supérieur à la prévision moyenne de 1,46$ l’action des analystes.

«Nous avons dégagé de solides résultats pour les actionnaires au troisième trimestre, comme en témoigne la vigueur du bénéfice des entreprises de services aux particuliers et aux entreprises du Réseau canadien et des Opérations internationales», a dit par voie de communiqué Brian Porter, président et chef de la direction de la Scotia.

Les réseau canadien de la Scotia a haussé son bénéfice net de 15%, si on fait abstraction de certains éléments non récurrents. La société dit avoir profité d’une «bonne croissance» des actifs et des dépôts, de l’accroissement de la marge nette sur intérêts et des revenus autres que d’intérêts.

Les opérations internationales ont quant à elles amélioré leur rentabilité de 11% par rapport au même trimestre de 2014. Les résultats du trimestre reflètent selon la direction de la Scotia «une forte croissance» des prêts en Amérique latine, des revenus tirés des frais et de la contribution de ses participations dans des sociétés associées, en plus de l’incidence favorable des devises.

En revanche, la division des services bancaires et marchés mondiaux, liée aux marchés financiers, a vu son bénéfice net fondre de 20% par rapport aux résultats du troisième trimestre il y a un an.

La Scotia a par ailleurs relevé son dividende trimestriel de 0,02$ par action pour le porter à 0,70$ l’action. Il s’agit de la troisième hausse du dividende au cours des cinq derniers trimestres.

La Scotia ferme la marche des résultats trimestriels des six grandes banques canadiennes. Toutes les banques ont affiché des résultats qui dépassent les attentes des analystes.

Le titre de la Scotia a perdu près de 10% depuis le début de 2015.