Pour la période de trois mois achevée fin avril, la première banque du pays au chapitre des actifs a réalisé un bénéfice net ajusté (qui exclut certains éléments non récurrents) de 2,57 milliards de dollars (G$), en hausse de 7% par rapport à la même période il y a un an.

Le bénéfice par action ajusté s’est établi à 1,66$, comparativement à 1,61$ au deuxième trimestre de 2015.

C’est mieux que prévu, puisque les analystes visaient un bénéfice de 1,64$ par action.

Le secteur des services bancaires aux particuliers et aux entreprises a affiché un bénéfice record de 1,3 G$, en hausse de 8%.

Le secteur de gestion de patrimoine a pour sa part enregistré une hausse de 42% ou de 115 M$ de son bénéfice net, à 386 M$. L’intégration de City National a contribué à hauteur de 66 M$ à cette augmentation.

Le secteur de l’assurance a aussi contribué positivement, puisque son bénéfice net de 177 M$ est 44% plus élevé qu’à pareille date l’an dernier.

Les secteurs des services aux investisseurs et trésorerie, ainsi que celui des marchés des capitaux, ont vu leur bénéfice net reculer de respectivement 13% et 7%.

Soulignons que la provision pour pertes sur prêts s’est établie à 460 M$, en hausse de 12% par rapport au trimestre précédent.

Enfin, le rendement des capitaux propres, une mesure clé du rendement des banques, s’est établi à 16,2%, par rapport à 19,3% au même trimestre un an plus tôt.

Le titre de la Royale est en hausse de 6,9% depuis le début de l’année, à la traîne par rapport à son secteur, qui a affiché un gain de 8,9%, selon Bloomberg.