L’agence a néanmoins confirmé ses notes pour les sept plus grandes institutions de dépôt canadiennes – BMO, Scotia, BN, RBC, TD, CIBC et Desjardins – en soulignant que leur profil de crédit est supporté par leur capacité opérationnelle résiliente sur plusieurs cycles.

Les éléments appuyant cette résilience de leur capacité opérationnelle sont : la plupart des prêts hypothécaires sont assurés, les bons profils de financement des banques et leur capacité d’accès marché de financement de gros.

Les cotes sont restées stables :
BMO, AA-/F1+
Scotia, AA-/F1+
CIBC, AA-/F1+
Desjardins, AA-/F1+
BN, A+/F1
RBC, AA/F1+
TD, AA-/F1+

Fitch est cependant de plus en plus prudent sur les changements macroéconomiques qui commencent à influer sur le secteur bancaire canadien.

Les préoccupations de longue date dont le niveau élevé de l’endettement des consommateurs et la surévaluation dans le marché de l’habitation, sont maintenant jumelées avec de nouvelles inquiétudes comme l’impact du prix du pétrole – qui pourrait augmenter le niveau des pertes de crédit et des effets négatifs sur l’économie générale de la région.

De plus, Fitch s’attend à voir une augmentation des pertes sur prêts aux banques, ce qui aura un impact sur leurs revenus globaux. Cette perte anticipée dans les revenus, particulièrement dans le marché du détail, pourrait avoir de l’influence sur le marché des capitaux et de la gestion de patrimoine, augmentant la volatilité des bénéfices.

Finalement, l’agence de notation croit que la qualité des actifs des banques canadiennes pourrait changer à tout moment dans cette situation économique.