Lorsque questionné au sujet de la mise à jour automnale, Bill Morneau a indiqué que le gouvernement continuerait à surveiller la situation économique du Canada pour déterminer ce qui devrait être fait, non seulement en novembre, mais aussi dans le prochain budget.

Selon des sources au sein du gouvernement, Ottawa aurait l’intention de profiter de la mise à jour pour véhiculer de nouvelles mesures pour stimuler l’économie. Le gouvernement pourrait notamment devancer des investissements de plusieurs milliards de dollars dans les infrastructures.

Le ministre Morneau a refusé lundi de donner des détails sur le contenu de la mise à jour automnale et n’a pas voulu avancer de date pour son dévoilement.

Selon lui, les mesures existantes annoncées par son gouvernement dans le budget du printemps, comme des changements aux tranches de revenus imposés et les dépenses en infrastructures, commencent à porter fruit.

M. Morneau a en outre confirmé avoir l’intention de rencontrer un groupe d’économistes du secteur privé le 13 octobre, à Toronto, pour obtenir leur son de cloche ainsi que leurs plus récentes prévisions économiques.

Le ministre des Finances a lancé lundi, à Ottawa, les consultations prébudgétaires du gouvernement. Les idées entendues lors de ces consultations aideront le ministre à mettre en place son prochain budget, prévu pour le printemps.

« Nous allons rester vigilants en observant les réalités économiques pour voir ce que nous pouvons faire de plus pour faire la différence pour les Canadiens et les familles canadiennes », a affirmé M. Morneau.

« Nous allons étudier la situation économique pour découvrir ce que nous devrions faire, non seulement en novembre, mais aussi dans notre budget à venir. »

La croissance a été « un peu plus faible » que prévu, a poursuivi le ministre, qui croit que le gouvernement a pris la bonne décision au printemps dernier, en décidant de faire preuve de plus de prudence dans ses prévisions financières.

Dans son budget de mars, le gouvernement a inscrit un ajustement lié au risque de 6 milliards de dollars (G$) par année pour ainsi prédire un déficit de 29,4 G$ pour l’exercice en cours.