Les accusations portées contre Banque TD continuent évidemment d’animer les débats dans le milieu. Elles ne remontent qu’à la mi-mars et étaient lourdes de sens puisqu’elles prétendaient que certains employés avaient enfreint la loi pour atteindre des objectifs de vente et conserver leur emploi.

Sans oublier que la problématique ne semblait pas isolée à une seule grande enseigne bancaire. D’autres témoins avaient alimenté les débats en affirmant «nous le faisons tous».

Le grand patron de la Banque de Montréal, Bill Downe, n’allait donc pas faire l’impasse sur ce sujet lors de la rencontre annuelle avec les actionnaires tenue ce mardi.

Le PDG assure qu’il a pleine confiance en ses employés et que ces derniers n’ont pas pour mission d’imposer des produits financiers.

«Nous guidons les clients dans le choix de services qui rencontrent le mieux leurs besoins», peut-on lire dans les notes préparées par Bill Downe comme le rapporte le Financial Post.

Si tout le monde a gagné en autonomie quant aux transactions financières, les banquiers restent utiles pour toute une série d’interventions telles que les hypothèques ou les investissements, développe le dirigeant de BMO en insistant sur les quelque 7 millions de services de ce genre rendus l’année dernière. Démontrant selon lui la «robustesse de la discipline».

Bien sûr, les agents bancaires de la Banque de Montréal ont des bilans de performance liés à l’expérience client. La souscription à un nouveau service ne sera valorisée que si le client l’utilise.

Mais Bill Downe affirme que chaque activité au sein de son institution comporte des outils de recours protégeant l’intégrité des pratiques commerciales, tant pour le client que pour l’employé.

«Tout le monde chez BMO peut partager ses inquiétudes sans peur» de représailles, ponctue le PDG.