Cette affaire a pu être mise à jour grâce aux Paradise Papers, une fuite de plus de 13 millions de documents obtenus par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung et partagés avec le Consortium international des journalistes d’enquête (ICIJ) et ses partenaires, dont font partie Radio-Canada et le Toronto Star.

On apprend dans le reportage que de hauts dirigeants de la Banque de Montréal ont fait en sorte de modifier certaines règles de gouvernance afin de pouvoir conserver une filiale aux Bermudes.

La BMO a en effet fait l’acquisition de Lloyd George Management (LGM) en 2011, une société d’investissement pour le marché asiatique qui compte plusieurs filiales, dont celles de Hong Kong et de Londres, où se trouvent la majorité des employés. Et dont la société mère est incorporée aux Bermudes où le taux d’imposition pour les grandes entreprises est nul. Elle n’a cependant là-bas qu’une adresse postale associée au cabinet d’avocats Appleby, spécialisé dans les paradis fiscaux.