« C’est un marché qui nous intéresse beaucoup », a expliqué mardi son président et chef de la direction, Brian Porter, au cours d’une conférence téléphonique afin de discuter des résultats du premier trimestre de la banque.

« Nous croyons qu’une autre consolidation des banques s’amorce au Mexique, a-t-il ajouté. Nous voudrions définitivement être un joueur. »

La Banque Scotia a également annoncé qu’elle augmentait son dividende de deux cents par action même si ses résultats du premier trimestre, bien qu’en légère hausse, ont raté de peu les prédictions des analystes.

Son bénéfice dilué par action s’est établi à 1,35 $, contre 1,32 $ pour la période correspondante de l’exercice précédent. Les revenus ont augmenté de 5,73 milliards de dollars (G$) à 5,96 G$.

Les analystes s’attendaient à des bénéfices ajustés de 1,38 $ par action et à des revenus de 5,9 milliards de dollars (G$), selon les estimations compilées par la firme Thomson Reuters.

La banque a déclaré que l’amélioration avait été soutenue par des revenus nets d’intérêt plus élevés en raison de la croissance de l’actif et d’une marge d’intérêt plus élevée, ainsi que par une croissance dans les revenus de gestion du patrimoine et par l’impact positif de la conversion des devises étrangères.

Ceux-ci ont été partiellement compensés par une augmentation des provisions pour pertes de crédit, par des frais autres que d’intérêts plus élevés et par une contribution plus faible des investissements des associés.

La banque a analysé que cela augmenterait son dividende à 68 % par action de 66 cents payable le 28 avril aux actionnaires inscrits le 7 avril.

« Les trois secteurs d’exploitation ont contribué à un excellent début d’exercice financier, a déclaré Brian Porter. Malgré la conjoncture des marchés parfois défavorable, nous poursuivrons notre croissance en se concentrant sur nos clients et sur nos relations avec eux. »

BrianPorter a noté que les différentes industries à travers le monde devaient gérer malgré la volatilité, ajoutant que « notre rôle est d’agir comme un tampon pour nos clients alors qu’ils subissent les impacts des aléas de ces cycles en regardant le portrait global et en adoptant une vision à long terme. »

« Nous continuons de bâtir notre entreprise et d’approfondir nos relations avec les clients, a-t-il souligné. Nos avoirs et nos volumes de dépôt augmentent et nous continuerons de faire des acquisitions dans les domaines clés et d’investir dans les nouvelles technologies pour pouvoir mieux servir nos clients. »

La banque a annoncé au mois de novembre qu’elle allait couper 1500 emplois, environ deux tiers d’entre eux au Canada, et fermer 120 divisions internationales. Aucune division canadienne ne devrait fermer ses portes.

Au mois de décembre, la Banque Scotia a conclu un accord afin d’acquérir les opérations bancaires de détails et commerciales au Pérou pour un montant qui n’a pas été dévoilé.

Les huit divisions péruviennes de Citibank sont au service de plus de 130 000 clients au détail et commerciaux.