Concentration : Great-West annonce ses couleurs
L’Association canadienne des courtiers de fonds mutuels (ACCFM) a passé en revue les politiques et les procédures de ses membres concernant la place qu’occupent les fonds sectoriels à risque élevé dans les portefeuilles des épargnants. L’organisme d’autoréglementation signale dans un bulletin de conformité que le risque de concentration n’est pas correctement intégré par les courtiers canadiens en épargne collective. «Certaines de [leurs politiques] ne tiennent pas compte des fonds à risque élevé dans des secteurs précis. De plus, les politiques et procédures des membres ne donnent parfois aucune explication sur la manière de calculer les limites ou n’indiquent pas clairement si les limites sont fonction des actifs dans le compte du client ou de ses actifs nets disponibles aux fins de placement», signale l’ACCFM. L’organisme repère deux types de fonds sectoriels à risque élevé : métaux précieux et ressources. Chez ceux de ses membres qui ont une politique à cet égard, les fonds sectoriels à risque élevé ne dépassent généralement pas 25 % de l’actif du compte du client ou 10 % de l’actif net pouvant être investi (http://tiny.cc/wuiqey). Dans une communication aux courtiers et aux conseillers en épargne collective, la Great-West précise que ces fonds ne doivent pas excéder 25 % de l’ensemble des fonds investis. La Great-West définit les fonds à risque élevé comme étant les métaux précieux, les ressources naturelles, les sciences et technologies, les marchés émergents et les soins de santé.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 15 octobre 2016 15 octobre 2016
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