Selon les firmes d’actuaires-conseils consultées, l’investissement guidé par le passif et les stratégies dynamiques, qui consistent à investir davantage dans des titres à rendement fixe à mesure que sa situation financière s’améliore, sont d’autres stratégies de gestion des risques parmi les plus populaires chez les régimes de retraite.

La consultation démontre que de façon générale, les régimes sondés ne sont pas très enclins à acheter des produits de couverture du risque de longévité. Un certain nombre de raisons peuvent expliquer cette situation, dont le fait que les régimes n’en comprennent pas les modalités ou parce qu’ils cherchent présentement à atténuer les autres risques inhérents que présentent leur régime, comme le risque de marché et le risque de taux d’intérêt.

D’autres stratégies de gestion des risques utilisées consistent notamment à investir une partie du portefeuille d’actifs dans des produits alternatifs comme l’immobilier, l’infrastructure et les fonds de couverture, et à modifier la conception des régimes afin, par exemple, d’instaurer des dispositions à cotisations déterminées dans un régime qui ne renferme que des dispositions à prestations déterminées.

C’est dans le but de mieux comprendre les stratégies de gestion des risques adoptées par les répondants de régimes de retraite privés fédéraux que le BSIF a mené une consultation à l’automne 2014 auprès de quelques firmes d’actuaires-conseils. Bien que le BSIF reconnaît que chaque régime de retraite est différent, et que ce sont les administrateurs qui sont le mieux placés pour cerner les risques et choisir les stratégies de gestion des risques qui conviennent le mieux à leur régime, cet exercice pourrait mener à l’émission de consignes nouvelles ou révisées au sujet des stratégies de gestion des risques.