Mes premières années comme conseiller: choisir la clientèle d'affaires
Bloomberg

Étudiant motivé et employé déterminé, Kevin Dupuis roule déjà sa bosse chez Sun Life depuis huit ans. L’homme de 30 ans n’a pas hésité quand est venu le moment de faire un choix de carrière.

Et pour cause, après un certificat en leadership organisationnel, il s’est lancé dans le baccaulauréat en administration des affaires de HEC Montréal. Durant ses études, il a commencé à travailler au sein de Sun Life, à temps plein comme conseiller en sécurité financière et représentant en épargne collective.

Combiner travail à temps plein et études représentant tout un défi. Il étudiait en effet malgré un emploi qui occupait 35 à 40 heures de sa semaine.

« Je suis un bon travailleur! », déclare-t-il avec aplomb. Pour rester à jour en tant que comptable professionnel agréé, il poursuit d’ailleurs actuellement encore son parcours académique en suivant « toujours un cours à l’université par année ».

Ses années d’étudiant et d’employé à temps plein lui ont permis de rapidement cerner ses intérêts au sein de la compagnie. Il s’occupe exclusivement de propriétaires d’entreprises et de gens d’affaires.

« Quand j’ai commencé, pour moi c’était évident qu’il fallait que je m’occupe de propriétaires d’entreprises, sinon ça ne m’intéressait pas. » Un travail valorisant selon Kevin Dupuis qui tient à trouver des propositions adéquates pour ses différents clients.

« C’est important pour moi de voir mes clients, de m’asseoir avec eux et de vraiment les aider, indique-t-il. C’est ce qui me motive. »

Avant de travailler avec la clientèle d’affaires et de grande entreprise, Kevin Dupuis s’occupait de plus petits commerces de détails. Cette expérience, qu’il qualifie lui-même de « difficile », l’a conforté dans son choix.

« Les gens te prennent moins au sérieux, ils respectent moins ton travail. Travailler avec de grosses entreprises c’est totalement différent, ce n’est pas du tout la même mentalité, c’est plus valorisant », soutient Kevin Dupuis.

S’il ne manque pas d’ambition ni de confiance en ses aptitudes professionnelles, il sait apprécier l’aide qui lui est apportée, notamment celle de la personne qui l’a poussé dans cette voie.

« Depuis quatre ans j’ai un mentor, un directeur de centre financier auquel mon cabinet est rattaché [qui l’aide dans] mon orientation, à prendre les bonnes décisions », avoue-t-il.

Quand il pense à sa décision de travailler pour une compagnie plutôt que comme indépendant, Le conseiller est convaincu qu’il a fait le bon choix, notamment à cause de l’aspect réglementaire. Il s’agit, pour lui, d’un gage de qualité. « Avec tous les scandales financiers qu’il y a eu avec Vincent Lacroix, entre autres, les gens veulent, plus que jamais, pouvoir se fier à une marque de confiance. »

Avec un rythme effréné, il reconnaît que son travail est assez solitaire. Beaucoup de route, de rencontres avec les clients, mais pas de travail avec une grosse équipe. « Parfois c’est un aspect qui manque beaucoup » admet-il.