Le RJCQ est arrivé à Montréal
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Le lancement de la division du RJCQ a eu lieu lors d’un cocktail le 11 janvier dernier à Montréal: « Ce fut un réel succès, lance Antoine Chaume, planificateur financier chez Lafond Services financiers et membre fondateur du chapitre montréalais du RJCQ. Soixante-cinq personnes, autant des partenaires que des courtiers, se sont présentées. »

Il peut compter sur le support de plusieurs autres jeunes courtiers qui se sont joint à lui pour fonder le RJCQ Montréal/Rive-Sud, soit Sébastien Berthelette, d’Axxium Assurances, Alexandre Branco, de Financetoimieux.com, Audrée De Champlain, de N.D.C. Services financiers, et Francis Frappier, de Finexia.

C’est en voyant ce qui se passait dans la région de Québec avec le RJCQ qu’Antoine Chaume a eu l’idée d’amener ce nouvel organisme à Montréal : « J’ai vu la page Facebook du regroupement, je me suis inscrit au groupe et j’ai trouvé très intéressant de voir que leur objectif était d’aider les conseillers qui commencent dans l’industrie. Certains n’ont pas les ressources ou un mentor vers qui se tourner lorsqu’ils ont des problèmes spécifiques.»

Après avoir suivi le RJCQ durant un an et demi, Antoine Chaume et ses quatre collègues étaient persuadés qu’il y avait un bassin assez important de membres potentiels pour ouvrir un chapitre montréalais. Durant sa première année d’existence, le RJCQ Montréal/Rive-Sud planifie de tenir dix événements et on y abordera des sujets d’actualité.

« Notre prochain événement est le 27 janvier 2017 et on y parlera de comment faire une planification financière simple. En février, nous parlerons des primes partagées pour les entrepreneurs. Ce sont des sujets spécifiques qui visent à aider les gens qui commencent dans l’industrie.»

Grâce à son implication dans l’industrie, Antoine Chaume était aux premières loges pour constater le besoin pour un organisme qui parle au nom des jeunes conseillers: « Je m’implique aussi à la Chambre de la sécurité financière depuis trois ans en tant que délégué et je vois la moyenne d’âge frôle les 53-55 ans. C’est important que la relève se fasse et dans le conseil indépendant ça l’est d’autant plus parce qu’il y a de plus en plus de réglementation.»

Selon lui, grâce à ses événements, qui suivent généralement une formule de dîner conférence, le RJCQ permet aux jeunes conseillers d’obtenir non seulement une formation de qualité, mais aussi une occasion d’échanger: « Nous pouvons partager nos meilleures idées entre les cabinets. Nous avons tous de bonnes idées bien que nous n’ayons pas nécessairement tous les mêmes réalités ou les mêmes visions. En échangeant ensemble nous pouvons créer des synergies et amener de meilleures réflexions, et ce, en plus de faire de belles rencontres.»