Mes premières années comme conseillère: la vocation du placement
ÉquipeRDL

« J’ai vraiment trouvé ma place dans le domaine, j’aime tellement ce que je fais que je n’ai pas l’impression de venir travailler, indique-t-elle. J’ai vraiment beaucoup de plaisir à faire ce que je fais. »

Mena D’Aquila avait d’abord amorcé des études universitaires en comptabilité avant de se tourner vers la finance.

« J’ai l’impression que la finance traite de projections futures et que nous avons plus d’impact. C’était quelque chose qui soulevait davantage mon intérêt et je travaillais aussi déjà dans une institution financière. Je montais les échelons assez rapidement, c’était ma place et j’aimais ça », rappelle-t-elle.

Détentrice d’un baccalauréat en commerce de l’Université Concordia, Mena D’Aquila est conseillère en placement auprès de l’équipe Roy D’Aquila Labonté chez Valeurs mobilières Banque Laurentienne (VMBL). Elle était entrée à la Financière Banque Nationale comme conseillère en placement en 2012 après avoir passé 18 ans chez CIBC à titre de spécialiste des services financiers.

Pour Mena D’Aquila, il était important de joindre une équipe de gens qu’elle connaissait et de travailler auprès d’une firme qui lui donnerait de la liberté en matière de recommandations.

« C’est là (à la Financière Banque Nationale) que j’ai rencontré les associés avec lesquels je travaille aujourd’hui. Aussi, nous voulons travailler encore une vingtaine d’années donc nous avons choisi VMBL, une firme qui a une approche plutôt boutique et qui n’a pas de produits maisons. Nous avons donc une grande latitude au niveau des recommandations. »

Pourquoi ce changement de voie vers le titre de conseiller en placement en milieu de carrière? En quelques mots, c’était simplement le bon moment de se lancer pour Mena D’Aquila, mère de trois garçons âgés entre huit et 16 ans.

« J’étais à un âge où j’avais plus d’indépendance financière, mes enfants étaient plus grands et j’avais la possibilité de bâtir ma clientèle, raconte-t-elle. Aussi, j’ai toujours voulu travailler en équipe, mais je ne voulais pas me lancer avec des gens que je ne connaissais pas. C’est important de se compléter en équipe et je crois que c’est le cas dans mon équipe actuelle. »

Dans l’équipe Roy D’Aquila Labonté, on compte trois conseillers et une adjointe. Martin Roy est gestionnaire de portefeuille, Mena D’Aquilla est en charge de la gestion de patrimoine alors que Daniel Labonté s’occupe du développement d’affaires.

« Le fait de travailler en équipe nous aide à mieux servir le client et à mieux encadrer ses besoins, souligne-t-elle. C’est quelque chose que je recommanderais aux gens qui veulent se lancer dans ce métier. »
Autre conseil: avoir l’esprit d’entrepreneuriat, être très organisé et discipliné.

« Mon père et mon frère sont des entrepreneurs, je crois que j’avais ça en moi, mais que je ne le savais pas jusqu’ici. Il faut aussi foncer et être très organisé dans nos journées. C’est un domaine où l’on peut faire ce que l’on veut. Si on souhaite réussir, toutefois, il ne faut pas s’asseoir et ne rien faire. Il faut avoir de la discipline. »