Mes premières années comme conseiller: le choix de l'indépendance

Plus le terme de ses études approchait, plus il aspirait à un poste dans lequel il aurait des contacts réguliers avec des clients. «J’envisageais faire une maîtrise le temps de trouver ma voie. Puis des amis d’un ami m’ont parlé de leur boulot de conseiller, et j’ai su que c’était fait pour moi», explique le jeune homme.

Dès le départ, Stéphane a opté pour la voie de l’indépendance, en rejoignant les rangs du centre financier Cité de Montcalm, à Québec. Ce centre est affilié à SFL Partenaire de Desjardins Sécurité financière.

«Comme je suis ambitieux et que je ne crains pas de travailler fort, je savais qu’à long terme, ce serait plus gratifiant et plus rentable de développer ma propre clientèle. En tant que travailleur autonome, ma rémunération est en effet directement proportionnelle aux efforts que je fournis», souligne-t-il.

Il faut dire que le jeune conseiller avait déjà goûté aux joies d’être son propre patron, puisqu’à 16 ans, il a fondé une entreprise d’entretien paysager. «J’apprécie particulièrement la souplesse que mon statut d’indépendant me confère sur le plan des horaires. C’est vrai que nous travaillons de nombreuses heures et que nous passons parfois nos soirées au bureau, mais s’il m’arrive de devoir quitter plus tôt le vendredi après-midi, je n’ai pas à demander la permission à qui que ce soit.»

Stéphane admet toutefois qu’il a dû apprendre à faire preuve de discipline. «La première année, il m’arrivait souvent d’avoir des semaines durant lesquelles mon horaire n’était pas complet. Plutôt que d’en profiter pour prendre congé, je m’efforçais de multiplier les démarches pour grossir mon bassin de clientèle.»

Stéphane estime qu’il est un peu plus difficile de faire ses premiers pas dans l’industrie en tant que conseiller indépendant. «Contrairement à ceux qui travaillent dans une institution financière, j’ai dû recruter mes clients un à un. Pour moi, le défi était encore plus grand, puisque je suis originaire d’Edmundston, au Nouveau-Brunswick. J’étais donc loin de mon marché naturel», explique-t-il.

Durant sa première année d’exercice, le Québécois d’adoption se rendait donc régulièrement dans sa ville d’origine afin d’y dénicher des clients. Puis, au bout de six mois, il a eu l’opportunité de s’associer à deux autres conseillers qui travaillaient eux aussi au centre financier SFL Cité de Montcalm.

«J’avais beaucoup d’admiration pour ces deux hommes, puisqu’ils figuraient parmi les conseillers les plus performants du bureau. J’avais déjà tenté de m’associer avec l’un d’entre eux, mais il avait rapidement décliné mon offre», raconte-t-il. La jeune recrue a alors décidé de mettre les bouchées doubles, convaincu qu’il finirait bien par attirer l’attention de ce conseiller vedette. «Quand il m’a finalement offert de faire partie de l’équipe de Drouin Gestion Financière, j’étais vraiment fier de moi!»

Pour l’aider à démarrer ses activités, Stéphane a également pu compter sur le soutien du centre financier SFL Cité de Montcalm. «Les premières années sont souvent difficiles sur le plan financier, parce que notre clientèle n’est pas encore établie. Pendant la première année, mon centre financier m’octroyait donc une allocation bi-mensuelle. Ça m’a donné un bon coup de pouce!»