Bien encadrer les conseillers-robots
L’Australie est à l’avant-garde de la réglementation sur les conseillers-robots. L’Australian Securities and Investments Commission (ASIC) a publié récemment un guide réglementaire appelé RG 255 qui en définit les paramètres (http://tinyurl.com/jrvcb6h). En gros, l’ASIC demande que les firmes propriétaires des conseillers-robots puissent comprendre, expliquer et tester les algorithmes à l’oeuvre. L’ASIC demande que ces firmes reconnaissent que ces machines ne sont pas faites pour tout le monde. La firme australienne de logiciels Decimal a réagi en publiant un intéressant document de réflexion (http://tinyurl.com/hv6kn7j). Selon Decimal, le guide RG 255 peut prévenir d’éventuels scandales dans la fourniture des services des conseillers-robots. Car dans des situations stratégiques, dit Decimal, l’ASIC serait plus exigeante envers les nouveaux modèles numériques qu’elle ne l’est envers les conseillers traditionnels. Decimal ajoute que l’encadrement de l’ASIC stimulera la demande en conseil fourni en personne. «L’industrie se rend compte qu’il y a de la place pour un modèle hybride qui combine le numérique et le conseil traditionnel», précise Decimal.
- Par : Jean-François Barbe
- Source : Finance et Investissement
- 1 février 2017 1 février 2017
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