Mort d'un client : partenaires d'affaires
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Ces clients, étaient des entrepreneurs qui ont fondé ensemble leur compagnie. Un des partenaires a décidé de se retirer, et l’entreprise a racheté ses actions qu’elle lui paierait sur une période de 10 ans. Avant que ces années se soient écoulées, l’homme est mort. Par chance, la convention des actionnaires le couvrait toujours et les deux autres entrepreneurs ont pu bénéficier de l’assurance vie.

« Ils étaient soulagés de recevoir le chèque d’assurance vie, qui a remboursé le montant restant du rachat », explique Monette Malewski.

« Le fait qu’on délivre un chèque démontre que ce que l’on fait est important. Ce l’est effectivement pour la famille, mais ce l’est autant pour les partenaires d’affaires qui n’ont plus besoin d’utiliser l’argent de la compagnie pour rembourser les parts du partenaire décédé. »

Pour aider ses clients, Monette Malewski s’occupe de presque tout. « Je m’assure de toujours faire moi-même les réclamations auprès des compagnies d’assurance. Tout le poids administratif concernant l’argent d’un partenaire d’affaires ou d’un conjoint que l’on perd, je le prends sur mes épaules pour soulager la famille », soutient-elle.

C’est une situation qu’elle a, elle-même, vécue. « Lorsque j’ai perdu mon mari, j’ai dû prendre l’entreprise sur mes épaules », relate Monette Malewski. Étant à l’emploi du Groupe M Bacal depuis plusieurs années en tant que vice-présidente, elle était déjà familiarisée avec son fonctionnement. Cette expérience lui permet d’accroitre le lien de confiance avec ses clients, puisqu’elle comprend ce qu’ils vivent.

« Heureusement je ne faisais pas partie de ces femmes qui ne savent pas même écrire un chèque. Il y avait tout de même de nouvelles tâches qui m’ont été affectées, et avec elles, un tout nouveau bagage émotif. »

Monette Malewsky raconte l’histoire de la femme du client décédé qui n’était pas du tout impliquée dans l’entreprise de son mari. Elle n’avait même aucune connaissance des finances et de l’entrepreneuriat.

« Elle a réussi à ce que l’entreprise de son mari connaisse une croissance considérable, se rappelle Monette Malewski. Elle était intelligente et avait les capacités pour le faire, mais ça lui a pris quelques années pour comprendre tous les rouages d’une compagnie et que tout d’un coup, elle est devenue entrepreneure. »

Avec un encadrement adéquat de la conseillère lorsque sa cliente en avait le plus besoin, la relation d’affaires et le lien de confiance demeurent encore aujourd’hui.