C’est stable, à part la technologie qui ne s’améliore pas.

Le service de planification financière : nous avons une équipe de trois personnes pour aider nos clients.

La technologie, mais ça reste encore difficile.

La communication entre les conseillers et la direction. Ils disent la vérité, ce qui est apprécié.

Le directeur de succursale.

La procédure d’ouverture des comptes. Il y a eu la réduction de la paperasse et le nombre de signatures.

Les outils technos pour le suivi des portefeuilles.

Le nouveau back-office semble intéressant.

L’écoute, l’ouverture de la direction.

Les instruments technologiques mis à notre portée pour la gestion de risque, la plateforme des gestionnaires, les logiciels de gestion des portefeuilles.

L’accès aux professionnels à l’interne, par exemple les planificateurs financiers.

À votre avis, quelle règle interne de votre firme vous cause le plus de souci ?

L’excès de la conformité.

Ce qui m’exaspère, c’est que toutes les décisions sont prises à Toronto. On ne tient pas compte de la réalité régionale. Par exemple, on voudrait avoir de beaux bureaux pour montrer un peu plus notre réussite.

La firme devient plus sévère envers les petits comptes (c’est davantage les comptes moyens). Je comprends que ce soit le cas pour les nouveaux comptes, mais pas pour les clients qu’on a depuis 20 ans.

Prendre des notes pour tout. C’est beaucoup de travail.

La francisation des documents. Il faut le demander et c’est long.

Les mises à jour des comptes prennent beaucoup de temps.

Les demandes d’autorisation aux services de marketing, d’informatique (par exemple, pour avoir accès à certains logiciels), de conformité. Des délais se créent. Ainsi mon site Web était terminé en juin, mais a été lancé en septembre.

La production minimum est toujours un stress.

Existe-t-il de nouvelles clauses à votre contrat de travail ?

Chaque année, les primes de rendement sont réduites.

Je ne connais aucune firme où les grilles augmentent. Quand je penserai que je suis mal rémunéré, j’irai faire autre chose.

Non.

Nous devons obtenir un certain nombre de nouveaux comptes par année, sinon, on réduit nos primes de rendement.

Tous les ans, les banques changent la rémunération comme bon leur semble. Si l’une d’entre elles change quelque chose et que ça fonctionne, toutes les autres font la même chose.

Nos dépenses augmentent et la décentralisation de la charge de travail fait qu’on accomplit de plus en plus de tâches administratives. Il y a donc plus de travail pour les adjointes, et la partie de leur rémunération que nous payons augmente.

Les frais que l’on paie pour le soutien informatique (pour les logiciels) ont augmenté.

On doit produire plus pour le même salaire.

Tous les deux ans, ils augmentent les minimums de production brute, mais cela ne me touche pas encore.

La grille a été modifiée. C’est devenu plus payant lorsqu’on est au haut de la grille, et moins payant lorsqu’on est au bas.

Nous avons de nouveaux objectifs en ce qui concerne la planification financière et le référencement à la banque.

La rémunération et la prime de fin d’année ont été réduites.

Depuis un an, il y a un incitatif pour faire de la planification financière et recommander les clients à la banque.

La grille de rémunération a un peu changé. Nous ne sommes pas rémunérés pour les transactions inférieures à 170 $.

La partie qu’on paie aux caisses pour les comptes recommandés a augmenté.

La firme a implanté un excellent système de fidélisation des conseillers en 2014. C’est avantageux de travailler fort pour la firme, tant pour elle que pour nous. Il s’agit d’un fonds de retraite progressif : plus le conseiller augmente sa pratique, plus il gagne d’argent.

Les critères d’obtention des bonis ont changé. Ils ne sont plus seulement liés à la production, mais aussi aux référencements qu’on fait, à la fidélisation de la clientèle, au recrutement de nouveaux ménages, etc.

Non, mais il peut y avoir des changements à tout moment.

Autres commentaires sur la rémunération

J’aimerais gagner plus, mais je suis mieux payé ici qu’ailleurs. L’industrie est malade : avant, on était fier d’être conseiller. Notre profession a perdu de son prestige.

Le volume de travail a augmenté, mais pas notre rémunération. Nos outils de travail sont coûteux : par exemple, plus les adjointes sont expérimentées, plus leur rémunération est élevée, et la firme n’en paie qu’une petite partie.

La culture des firmes de courtage est envahie par celle des banques. Les avantages sont en baisse.

Les fonds de retraite pourraient être plus élevés que ce qui est autorisé, et nous n’avons pas de moyens de nous incorporer. C’est décevant.

Il y a eu beaucoup de changements récemment, et il est parfois difficile d’aligner les intérêts de la firme avec les nôtres.

Depuis quelques années, la rémunération ne cesse de diminuer. On réduit nos commissions, et on ne se démarque pas par rapport aux autres firmes de notre taille.

Les firmes sont de plus en plus gourmandes quant aux frais qu’elles nous facturent.

Il y a un manque de vision. Il y a eu beaucoup de changements dans l’industrie depuis 18 mois, surtout sur le plan de la conformité. On accroît sans cesse les exigences, ce qui est démotivant.

C’est frustrant de devoir en faire plus chaque année ; ça n’arrête jamais. Et on reçoit moins de primes qu’avant.

On a une rémunération différente. Nous assumons 100 % de nos dépenses, mais nous recevons 80 % de notre production brute. J’aime ce modèle ; il offre plus de flexibilité.

Quelques commentaires des conseillers sondés sur leur directeur de succursale

Dans l’ensemble, c’est bien, mais la question est plus dans sa charge de travail, car il est aussi conseiller.

Je suis autonome, je n’ai pas besoin de lui pour ma business.

C’est quelqu’un de disponible et de compétent sur le plan du développement, du service, de la conformité et de l’innovation.

Je ne le vois jamais.

Mon directeur est aussi producteur, donc il a moins de temps à nous accorder. Il travaille plus pour l’employeur que pour nous, et il ne nous défend pas.

Il a plus de pouvoir et est redevable à la hiérarchie. Les directeurs sont devenus des exécutants.

La communication est bonne, mais il est un peu débordé, car il est aussi vice-président régional.

Il manque de disponibilité et de clarté dans la transmission des informations.

Il est excellent, proactif, à l’écoute des conseillers.

Je peux lui parler tous les jours.

Au moins, il n’est pas conseiller vendeur, mais il doit faire des remplacements. Ça nous occasionne des retards.

C’est un très mauvais directeur. Il ne donne aucun service. Pour moi, il est plus un agent de conformité.

En général, on ne nous offre pas vraiment de présence ni d’accompagnement. Aujourd’hui, ce sont des gens qui connaissent la théorie, mais ils ne connaissent pas la réalité.

C’est un poste politique.

Quelle est la pire réglementation à laquelle vous devez vous soumettre ?

Le MRCC 2 ne s’applique pas de manière uniforme à chaque type de produit financier. Ça va embrouiller encore plus les clients.

Toute la conformité liée à l’ouverture de compte. De plus, les changements de réglementation pour les étrangers politiquement vulnérables qui obligent à remplir plusieurs formulaires.

Certains aspects du MRCC 2, comme la formule de calcul du taux de rendement pondéré en dollars, alors qu’il devrait être pondéré en fonction du temps. De plus, il n’y a pas d’homogénéité dans la divulgation de la rémunération. Certains produits, comme l’assurance et les produits bancaires, ne sont pas touchés. C’est une farce.

Premièrement, la liste de non-sollicitation téléphonique. Deuxièmement, la Loi antipourriel. C’est extrêmement cher de se conformer à cette loi : le logiciel coûte 300 $ par mois. C’est plus simple et moins onéreux de prendre sa voiture et d’aller rencontrer le client.

Les crédits de formation continue. Les formations sont un peu redondantes ; on apprend peu de choses. Mais c’est plutôt positif dans l’ensemble : il y a ainsi moins d’incompétents dans l’industrie.

La lourdeur de la conformité fait en sorte que les firmes indépendantes sont incapables de payer pour ça. Ce qui entraîne leur disparition. Il y a donc moins de concurrence et une plus grande concentration dans les mains des grandes institutions. De plus, les règles favorisent les institutions qui détiennent les actifs. Cet obstacle administratif menotte le client.

Faire un compte rendu de toutes les conversations prend énormément de temps et d’énergie.

Les limites d’investissement pour les placements alternatifs. On nous empêche d’offrir au client les meilleurs produits, qui peuvent être moins risqués.

Toutes les règles sont bonnes, c’est la manière de les appliquer qui pose problème. Les clients reçoivent jusqu’à 10 documents par mois. C’est lourd comme communication. Parmi les autres éléments, je note l’absence de la signature électronique et le fait qu’on n’a pas le droit de s’incorporer. On nous donne comme explication qu’on a des revenus trop élevés…

La réglementation américaine, qui nuit à nos clients n’ayant rien à voir avec les États-Unis, est frustrante. On doit signer des papiers prouvant qu’ils sont bien des citoyens canadiens et peuvent profiter des traités entre les deux pays. La réglementation américaine envahit notre monde.

La formation continue. On est obligé de la suivre, mais ça coûte cher, et dans plusieurs cas, c’est vraiment répétitif et ça ne m’apporte pas grand-chose.

Les nouvelles règles du MRCC 2 n’ont pas été adaptées à notre réalité. La transparence est nécessaire, mais les compagnies d’assurance n’auront toujours pas à afficher les frais. On dirait que les règles ne sont pas faites pour tout le monde.

La divulgation uniquement des frais payés à la maison de courtage plutôt que l’ensemble des frais payés.

Le grand défi sera de démystifier les frais et les honoraires, et d’expliquer tout cela aux clients.

Devoir envoyer un prospectus simplifié pour les fonds communs avant la transaction.

De crainte d’être poursuivies, les sociétés imposent une paperasse épouvantable. Il peut y avoir jusqu’à 30 pages de formulaire à remplir pour l’ouverture d’un compte.

recueillis par notre sondeuse